J’aime la poésie. La poésie de la vie.
Toucher un maximum de personnes au travers de la littérature pour aider à combattre les cancers de l’enfant dans le monde, j’en ai fait mon bâton de pèlerin. Lorsque j’ai demandé à ceux de mon entourage qui maîtrisent plusieurs langues de traduire mon poème « Le temps suspendu », parents comme amis ont répondu positivement et avec plaisir, en signe de soutien à la cause qui me tient à cœur. Je sais que traduire un poème n’est pas chose aisée, même pour les plus aguerris. Je leur en suis d’autant plus reconnaissante.
Je me dois de préciser que j’ai pour les traducteurs professionnels (parmi lesquels certains de mes collègues) un grand respect. Si j’ai procédé ainsi, c’est que je souhaitais donner, au-delà de son caractère universel, une dimension fraternelle à cet écrit, comme le reflet de la cause solidaire lancée. Une idée qui a fait son chemin puisqu’en cas de doute de traduction, mes connaissances ont à leur tour fait appel à des connaissances personnelles. Le début d’une chaîne ?
J’ai le plaisir de vous présenter ici les productions de mes chers traducteurs en herbe. À nous vers et prose en allemand, anglais, arabe, bambara, créole, espagnol, italien, japonais, lingala, munutukuba, portugais, roumain, tchèque. La traduction turque nous vient quant à elle d’un grand auteur traducteur et interprète, M. Yiğit Bener qui nous a fait l’honneur de sa contribution.
À tous, MERCI, danke, thank you, shukraan, initché, mési, gracias, grazie, arigatōgozaimashita, matondi, matondo, obrigado, mulţumesc, děkuji, teşekkürler !
Et que germe ce que j’ai dans le cœur…