Mathilde, provinciale française, passe l’essentiel de son temps libre avec son ami Momo à écrire des chansons en toute intimité. Lorsqu’il lui apprend qu’il envisage de se marier avec une fille du Congo, qu’il n’a jamais vue, Mathilde est déboussolée. Elle semble alors être la seule à percevoir ce projet comme de la folie. C’est après avoir fait la connaissance d’Euphémie, la mère de Momo partie en exil depuis son adolescence, que Mathilde décidera d’aller à la rencontre de la future épouse, en Afrique.

L’envol est un ouvrage dont les droits d’auteur sont destinés à l’institut Curie.

  • Date de publication : 4 septembre 2018
  • Broché – format : 15,5 x 24 cm • 317 pages
  • ISBN : 978-2-343-15112-0
  • EAN13 : 9782343151120
  • EAN PDF : 9782140098819
  • (Imprimé en France)
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LE CLIP VIDÉO

Le coeur qui bat – Clip de la chanson de présentation de “L’envol” de Valérie Sana – YouTube

EXTRAITS :

La lettre d’Euphémie à Damasa (p. 317 dans l’Envol et p. 13 de Rendez-moi mes amours !) :

Damasa, toi si cher à mon cœur,

Après toutes ces années, je ne sais comment tu recevras ces quelques lignes… 
Le sentiment qui m’habite est si transcendant, puisses-tu m’autoriser cette déclaration.

À toi qui répétais « Toi c’est moi et moi c’est toi », je voulais te faire savoir que, de toi, je n’ai rien oublié, que le trouble demeure, et je te remercie d’être si vivant en moi, quand bien même je n’aurais plus ma place en toi. J’aurais tant à te dire, à partager, mais je ne t’envahirai pas plus.
Reconnaîtras-tu seulement cette signature ?

 Bidou »

La lettre de Mathilde à Guillaume (p.146) :

Mes hanches

Comme vient le temps de l’écriture
Laissez-moi une feuille blanche
Je dois écrire d’un bleu azur
Au propriétaire de mes hanches
Dépositaire de mon futur… :

« Fais de moi ta valeur absolue
Ni plus, ni moins
Jouons des scènes d’habits et de nus
Sans mise au point »

« Une gourmandise quotidienne
Que tu croqueras à ta guise
Conjugue ta nature et la mienne
Je ne veux pas qu’on se déguise »

« J’ai sacrifié, chacun le sait,
Celles qui furent mes plus belles années
Pour n’en garder que les meilleures
Celle d’une femme en ta demeure… »

Femme… Femme !

« Fais de moi ta valeur absolue
Ni plus, ni moins
Jouons des scènes d’habits et de nus
Sans mise au point »

S’enfuit le temps de l’écriture
Le propriétaire de mes hanches
Aura détruit toutes les armures
Et, j’espère, retroussé ses manches
Pour faire revivre ma vraie nature. »