Euphémie, célibataire, habite en France. Damasa, marié, vit au Tchad. Euphémie, premier amour de Damasa, pourrait-elle devenir sa seconde épouse ? Dans un mélange de petits drames et complications familiales, chacun rêve : partir à Paris, sauver son mari alcoolique, retourner au Congo. Quand l’amitié surpasse l’amour et que l’amour traverse le temps et l’espace, cela donne : polygames, polyandres, vous n’êtes pas sérieux ! Mais qu’y a t-il de mal à ça ?

L’auteure reversera les droits reçus pour ce titre à l’Hôpital Necker des enfants malades.

  • Date de publication : 7 mai 2019
  • Broché – format : 13,5 x 21,5 cm • 276 pages
  • ISBN : 978-2-343-17478-5
  • EAN13 : 9782343174785
  • EAN PDF : 9782140121036
  • (Imprimé en France)
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CHANSON DE RENDEZ-MOI MES AMOURS : “Toi c’est moi, moi c’est toi” (version reggaeton)

Toi c’est moi, moi c’est toi – Valérie SANA – YouTube

EXTRAITS :

La lettre d’Euphémie à Damasa (p. 317 dans l’Envol et p. 13 de Rendez-moi mes amours) :

Damasa, toi si cher à mon cœur,

Après toutes ces années, je ne sais comment tu recevras ces quelques lignes… 
Le sentiment qui m’habite est si transcendant, puisses-tu m’autoriser cette déclaration.

À toi qui répétais « Toi c’est moi et moi c’est toi », je voulais te faire savoir que, de toi, je n’ai rien oublié, que le trouble demeure, et je te remercie d’être si vivant en moi, quand bien même je n’aurais plus ma place en toi. J’aurais tant à te dire, à partager, mais je ne t’envahirai pas plus.
Reconnaîtras-tu seulement cette signature ?

 Bidou »

 Chanson de Mathilde (p.198) :

Embrasement 

Une intrusion dans ta vie bien remplie, 
Où j’imagine le cercle de tes mots 
Nés de lits aux effluves féminins. 

Nul doute que je méprise la jalousie, 
Je ne veux pas de tes mains sur ma peau, 
Non, certes, non, pas seulement tes mains… 

Tes lèvres sur les miennes embellies 
Et transies par l’ardeur du renouveau, 
Rêve ou réminiscences du lointain ? 

Admettons que parlent les souvenirs 
D’un ailleurs dont le présent sait les faits ; 
Pourquoi taire alors mon profond désir ? 
Renouveler tous deux l’accord parfait : 

Et puisque tu m’as déjà embrassée
Embrase-moi encore… 
Et puisque tu m’as déjà embrasée
Embrasse-moi plus fort ! 

Une intrusion dans ma vie si meurtrie 
Où les sourires pourtant me font écho 
Relèverait de l’audace du divin, 

À m’offrir impétueusement magie 
Et orgasme déployé par ego 
Et corpus assemblés sous tes reins. 

Résonneront les chœurs, une fois suffit, 
Témoins célestes du don d’un joyau 
Et l’histoire, si tu le veux, prendra fin… 

Mais puisque tu m’as déjà embrassée
Embrase-moi encore… 
Et puisque tu m’as déjà embrasée
Embrasse-moi plus fort ! 

Admettons que parlent les souvenirs 
D’un ailleurs dont le présent sait les faits ; 
Sachons écrire et vivre sans délire 
Immortalise-toi en moi, en vrai.”